Sentencing: recentencing: when a defendant’s sentence
has been set aside on appeal, a district court at resentencing may consider
evidence of the defendant’s postsentencing rehabilitation, and such evidence
may, in appropriate cases, support a downward variance from the now-advisory
Guidelines range; consistent with the principle that “the punishment should fit
the offender and not merely the crime,” Williams v. New York, 337
U. S. 241, 247, this Court has observed a consistent and uniform policy “under
which a sentencing judge could exercise a wide discretion in the sources and
types of evidence used to assist him in determining the kind and extent of
punishment to be imposed within limits fixed by law,” id., at 246,
particularly “the fullest information possible concerning the defendant’s life
and characteristics,” id., at 247. That principle is codified at 18 U.
S. C. §3661, which provides that “no limitation shall be placed on the
information” a sentencing court may consider “concerning the defendant’s
background, character, and conduct,” and at §3553(a), which specifies that sentencing
courts must consider, among other things, a defendant’s “history and
characteristics,” §3553(a)(1). The Guidelines, which Booker made
“effectively advisory,” 543 U. S., at 245, “should be the starting point and
the initial benchmark,” but district courts may impose sentences within
statutory limits based on appropriate consideration of all of the §3553(a)
factors, subject to appellate review for “reasonableness,” Gall v. United
States, 552 U. S. 38, 49–51. This sentencing framework applies both at
initial sentencing and at any subsequent resentencing after a sentence has been
set aside on appeal; while §3742(g)(2)—which prohibits a district court at
resentencing from imposing a sentence outside the Guidelines range except upon
a ground it relied upon at the prior sentencing—effectively precludes a court
from considering postsentencing rehabilitation, that provision is invalid after
Booker; on remand, the
District Court should consider and give appropriate weight to the
postsentencing rehabilitation evidence, as well as any additional evidence
concerning Pepper’s conduct since his last sentencing (U.S.S.Ct., 02.03.11,
Pepper v. U.S., J. Sotomayor).
Imposition de
la peine (seconde phase du procès) après détermination de la culpabilité
(première phase du procès) dans la procédure pénale : ultérieurement,
annulation de la seconde phase et reprise de la procédure portant uniquement
sur la question de la peine à appliquer : lorsque la peine d’un délinquant
a été annulée en procédure d’appel, la cour de district fédérale, dans la
seconde procédure portant sur la peine, peut prendre en compte des preuves
relatives à la réhabilitation du délinquant après la fixation de la première
peine. De telles preuves peuvent cas échéant permettre une réduction de peine par
rapport à ce que prévoient les minima/maxima prévus par les Lignes directrices,
qui ont quoi qu’il en soit été jugées comme non contraignantes, bien que de
nature à guider la justice pénale. Conformément au principe selon lequel la
peine doit correspondre au délinquant et non seulement au crime commis, la Cour
a suivi de manière constante une politique uniforme selon laquelle le Juge qui
détermine la peine peut exercer une large discrétion relativement aux sources
et aux types de preuves utilisées pour l’assister dans la détermination de la
sorte et de l’étendue de la peine à imposer, bien entendu dans les limites de
la loi. Sont particulièrement à considérer les informations les plus complètes
possibles concernant la vie et les caractéristiques personnelles du délinquant.
Ce principe est codifié au paragraphe 18 U.S.C. §3661, lequel prévoit qu’aucune
limite ne saurait être placée aux informations que peut considérer le Tribunal
qui fixe la peine s’agissant des arrières plans du délinquant, de son caractère
et de sa conduite. Pour sa part, le §3553(a) spécifie que la cour qui fixe la
peine doit entre- autres considérer l’histoire et les caractéristiques du
délinquant. Les Lignes directrices relatives à la fixation de la peine ont
perdu leur caractère obligatoire, pour prendre nature de règles de conseil, par
la décision Booker. Ces Lignes directrices doivent néanmoins constituer le
point de départ de la réflexion sur la peine à imposer, mais les cours de
district fédérales peuvent imposer des peines, à l’intérieur des limites
légales, basées sur une considération appropriée de tous les facteurs découlant
du §3553(a). Ces décisions prises par les cours fédérales peuvent faire l’objet
d’un appel, la cour supérieure examinant la décision inférieure sous l’angle de
son caractère raisonnable. Ce cadre qui détermine la manière de fixer la peine
s’applique aussi bien à la fixation de la peine initiale qu’à la fixation d’une
peine ultérieure après qu’une cour supérieure ait annulé la première peine.
Considérant le contenu de la décision Booker, le §3742(g)(2) est annulé par la
Cour : il empêchait en effet une cour de district fédérale, lors d’une
procédure ultérieure portant sur la fixation de la peine, d’imposer une peine
comprise hors les limites des Lignes directrices sauf si la nouvelle peine était
fondée sur un motif retenu par dite cour de district pour fixer la première
peine. Cette loi ici annulée empêchait en effet le Tribunal de prendre en
compte une réhabilitation ultérieure à la première peine. La Cour renvoie par
conséquent l’affaire à l’autorité précédente, en lui imposant de considérer et
de donner l’importance appropriée aux preuves portant sur la réhabilitation
ultérieure à la condamnation antérieure, ainsi que de considérer toutes autres
preuves relatives à la conduite du délinquant depuis sa condamnation
antérieure.
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