First Amendment: free speech clause: Snyder
filed a diversity action against Phelps; the First Amendment shields Westboro
from tort liability for its picketing in this case; the
Free Speech Clause of the First Amendment can serve as a defense in state tort
suits, including suits for intentional infliction of emotional distress. Hustler
Magazine, Inc. v. Falwell, 485 U. S. 46, 50-51. Whether the First
Amendment prohibits holding Westboro liable for its speech in this case turns
largely on whether that speech is of public or private concern, as determined
by all the circumstances of the case. “Speech on public issues occupies the ‘
“highest rung of the hierarchy of First Amendment values” ’ and is entitled to
special protection.” Connick v. Myers, 461 U. S. 138, 145; a
statement’s arguably “inappropriate or controversial character . . . is
irrelevant to the question whether it deals with a matter of public concern.” Rankin
v. McPherson, 483 U. S. 378, 387; to determine whether speech is of
public or private concern, this Court must independently examine the “
‘content, form, and context,’ ” of the speech “ ‘as revealed by the whole
record.’ ” Dun & Bradstreet, Inc. v. Greenmoss Builders, Inc., 472
U. S. 749, 761; the “content” of Westboro’s signs plainly relates to public,
rather than private, matters. The placards highlighted issues of public
import—the political and moral conduct of the United States and its citizens,
the fate of the Nation, homosexuality in the military, and scandals involving
the Catholic clergy—and Westboro conveyed its views on those issues in a manner
designed to reach as broad a public audience as possible. Even if a few of the
signs were viewed as containing messages related to a particular individual,
that would not change the fact that the dominant theme of Westboro’s
demonstration spoke to broader public issues; speech may have been particularly
hurtful to Snyder. That does not mean that its speech should be afforded less
than full First Amendment protection under the circumstances of this case; that
said, “ ‘even protected speech is not equally permissible in all places and at
all times.’ ” Frisby v. Schultz, 487 U. S. 474, 479. Westboro’s
choice of where and when to conduct its picketing is not beyond the
Government’s regulatory reach—it is “subject to reasonable time, place, or
manner restrictions.” Clark v. Community for Creative Non-Violence,
468 U. S. 288, 293; Westboro addressed matters of public import on public
property, in a peaceful manner, in full compliance with the guidance of local
officials. It did not disrupt Mathew Snyder’s funeral, and its choice to picket
at that time and place did not alter the nature of its speech. Because this
Nation has chosen to protect even hurtful speech on public issues to ensure
that public debate is not stifled, Westboro must be shielded from tort
liability for its picketing in this case (U.S.S.Ct., 02.03.11, Snyder v. Phelps,
C.J. Roberts).
Premier Amendement : liberté d’expression : S. dépose une
« diversity action » contre sa partie adverse. W. est mis en cause
pour avoir utilisé l’espace public dans le but d’afficher ses opinions
politiques relatives à certains sujets politiquement sensibles. Le Premier
Amendement protège W. contre une action en responsabilité civile contre lui
(basée sur le fait que ses affiches auraient perturbé un convoi funéraire). La
Clause de liberté d’expression contenue dans le Premier Amendement peut être
utilisée comme défense dans des actions fondées sur le droit des
« Torts » d’un état, y compris dans des actions en dommages-intérêts
pour avoir infligé intentionnellement un tort moral (emotional distress). Il
est rappelé que la liberté d’expression concernant des questions d’intérêt
public est tout particulièrement protégée par le Premier Amendement et mérite
une protection toute spéciale. Pour déterminer si une expression est d’intérêt
public, il est irrelevant que dite expression soit ou non inappropriée ou controversée.
Pour déterminer si une expression est ou non d’intérêt public, la Cour doit de
manière indépendante examiner le contenu, la forme et le contexte de
l’expression, en considérant l’ensemble du dossier. Le contenu des panneaux
disposés par W. se rapporte complètement au domaine de l’intérêt public. Ces
panneaux expriment des opinions sur la conduite politique et morale des
Etats-Unis et de ses citoyens, le destin du pays, l’homosexualité dans l’armée,
et les scandales impliquant le clergé catholique. W. exprime ses opinions sur
ces questions de manière à atteindre un public aussi large que possible. Même
si quelques-uns de ces messages étaient considérés comme relatifs à une
personne en particulier, il n’en reste pas moins que les thèmes dominants exprimés
par W. traitent de questions publiques s’adressant à un public plus large. Il
se peut que le discours de W. soit particulièrement choquant pour S., ce qui
n’implique nullement que la liberté d’expression de W. soit restreinte. Cela
étant, même une expression protégée par le Premier Amendement n’est pas
également admise en tous lieux et en tout temps. Le choix de W. s’agissant du
temps et du lieu de la manifestation de sa liberté d’expression est sujet à des
restrictions administratives imposant un lieu d’expression, un temps et une
manière pour s’exprimer qui tous soient raisonnables. En l’espèce, W. a exprimé
des idées d’intérêt public sur la place publique, d’une manière pacifique, en
se conformant intégralement aux instructions données par les autorités locales.
W. n’a pas perturbé les funérailles de S. Les Etats-Unis ont choisi de protéger
même une expression qui peut être ressentie comme blessante pour autant qu’elle
porte sur une matière relevant du débat public. De la sorte, en l’espèce, une
action en responsabilité civile (Torts) dirigée contre W. est irrecevable.
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