Fourth Am.: arrest and detention of a material
witness: the objectively reasonable arrest and detention of a material witness
pursuant to a validly obtained warrant cannot be challenged as unconstitutional
on the basis of allegations that the arresting authority had an improper
motive; whether a detention is reasonable under the Fourth Amendment “is
predominantly an objective inquiry.” Indianapolis v. Edmond, 531
U. S. 32, 47. Courts ask whether “the circumstances, viewed objectively,
justify the challenged action.” Scott v. United States, 436 U. S.
128, 138. Except for cases that involve special needs, e.g., Vernonia School
Dist. 47J v. Acton, 515 U. S. 646, 653, or administrative searches, e.g.,
Michigan v. Clifford, 464 U. S. 287, 294, this Court has almost
uniformly rejected invitations to probe subjective intent. The Court of Appeals
was mistaken in believing that Edmond established that “ ‘programmatic
purpose’ is relevant to Fourth Amendment analysis of programs of seizures
without probable cause.” 580 F. 3d 949, 968; individualized suspicion supported
the issuance of the material-witness arrest warrant (U.S.S.Ct., 31.05.11,
Ashcroft v. al-Kidd, J. Scalia).
Quatrième Amendement : arrestation et détention d’un
témoin susceptible d’apporter des éléments matériels au procès :
l’arrestation et la détention objectivement raisonnables d’un tel témoin à la
suite d’un warrant légalement obtenu ne peuvent pas être mises en cause au
motif de leur inconstitutionnalité sur la base d’allégations selon lesquelles l’autorité
d’arrestation avait en tête, subjectivement, un motif d’arrestation et de
détention inadéquat. Déterminer si une détention est raisonnable sous l’angle
du Quatrième Amendement résulte en priorité d’une analyse objective. Le
Tribunal se demande si les circonstances, considérées objectivement, justifient
l’action contestée de l’autorité. A l’exception de certains cas qui impliquent
des besoins spéciaux, ou des investigations administratives, la Cour a presque
uniformément rejeté toutes invitations à investiguer l’intention (motif
subjectif) de l’autorité qui procède aux mesures de contrainte précitées. Des
motifs subjectifs ne sont ainsi pas relevant pour se prononcer sur la
constitutionnalité de mesures de séquestre sans « cause probable »
sous l’angle du Quatrième Amendement. En l’espèce, un motif de suspicion
individuelle supporte la délivrance du warrant d’arrestation du témoin
« matériel ».
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