Tuesday, February 19, 2013

Chafin v. Chafin



Mootness: the return of a child to a foreign country pursuant to a Conven­tion return order does not render an appeal of that order moot; the Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Ab­duction; the International Child Abduction Remedies Act (ICARA) implements the Convention in the United States; the Eleventh Circuit dismissed the appeal as moot, on the ground that once a child has been returned to a foreign coun­try, a U. S. court becomes powerless to grant relief; Article III restricts the power of federal courts to “Cases” and “Controversies,” and this “requirement subsists through all stages of the proceedings,” Lewis v. Continental Bank Corp., 494 U. S. 472, 477. No case or controversy exists, and a suit becomes moot, “when the issues presented are no longer ‘live’ or the parties lack a legally cognizable interest in the outcome,” Already, LLC v. Nike, Inc., 568 U. S. ___, ___. But a case “becomes moot only when it is impossible for a court to grant any effectual relief whatever to the prevailing party,” Knox v. Service Employees, 567 U. S. ___, ___. As “long as the parties have a concrete interest, however small, in the outcome of the litigation, the case is not moot,” ibid. 
Because the Chafins continue to vigorously contest the question of where their daughter will be raised, this dispute is very much alive. This case does not address “a hypothetical state of facts,” Lew­is, supra, at 477, and there continues to exist between the parties “that concrete adverseness which sharpens the presentation of is­sues,” Camreta v. Greene, 563 U. S. ___, __; as to the effectiveness of any relief, even if Scotland were to ignore a re-return order, this case would not be moot. The U. S. courts continue to have personal jurisdiction over Ms. Chafin and may command her to take action under threat of sanctions. She could decide to comply with an order against her and return E. C. to the United States. Enforcement of the order may be uncertain if Ms. Chafin chooses to defy it, but such uncertainty does not typically render cases moot (U.S. S. Ct., 19.02.2013, Chafin v. Chafin, C.J. Roberts, unanimous).

Instance : absence d’instance (le cas d’espèce est éteint) : le retour d’un enfant dans un état étranger selon un ordre de retour rendu conformément à la Convention de la Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants n’a pas pour effet de périmer l’instance et d’empêcher un recours. Il ne faut pas confondre extinction d’instance et rejet sur le fond. L’article III de la Constitution fédérale restreint le pouvoir de cognition des cours fédérales aux causes qui présentent un litige actuel, aux causes pouvant faire l’objet d’un jugement effectif. Tel est le cas s’agissant d’une querelle entre parents portant sur le lieu de résidence et d’éducation de l’enfant commun, même si l’enfant n’est plus sur sol U.S. suite à une décision de justice, qui peut ainsi faire l’objet d’un recours. Du fait que les parents continuent de se disputer vigoureusement sur la question de savoir dans quel pays leur fille doit être élevée, l’existence d’une contestation vivante ne peut être niée. Cette affaire ne demande pas de juger un état de fait hypothétique. S’agissant de l’effectivité du jugement, même si le pays tiers devait ignorer un jugement ordonnant le retour de l’enfant, ce cas ne serait pas périmé. La juridiction personnelle continue d’être donnée aux Tribunaux U.S. qui peuvent ordonner un comportement déterminé à la partie à l’étranger sous peine de sanctions. La mère de l’enfant peut aussi décider de se conformer au jugement U.S. et retourner l’enfant dans ce pays. L’exécution forcée d’un jugement qui serait rendu contre la mère de l’enfant est incertaine quant à son résultat, mais cette incertitude ne périme pas l’instance.

No comments:

Post a Comment