Immigration: the Federal Government’s broad, undoubted
power over immigration and alien status rests, in part, on its constitutional
power to “establish an uniform Rule of Naturalization,” Art. I, §8, cl. 4, and
on its inherent sovereign power to control and conduct foreign relations, see Toll v. Moreno, 458 U. S. 1, 10. Federal governance is extensive and
complex. Among other things, federal law specifies categories of aliens who are
ineligible to be admitted to the United States, 8 U. S. C. §1182; requires
aliens to register with the Federal Government and to carry proof of status,
§§1304(e), 1306(a); imposes sanctions on employers who hire unauthorized
workers, §1324a; and specifies which aliens may be removed and the procedures
for doing so, see §1227. Removal is a civil matter, and one of its principal
features is the broad discretion exercised by immigration officials, who must
decide whether to pursue removal at all. Immigration and Customs Enforcement
(ICE), an agency within the Department of Homeland Security, is responsible for
identifying, apprehending, and removing illegal aliens. It also operates the
Law Enforcement Support Center, which provides immigration status information
to federal, state, and local officials around the clock; the federal
registration framework remains comprehensive. Because Congress has occupied the
field, even complementary state regulation is impermissible; Section 5(C)’s
criminal penalty stands as an obstacle to the federal regulatory system. The Immigration
Reform and Control Act of 1986 (IRCA), a comprehensive framework for “combating
the employment of illegal aliens,” Hoffman
Plastic Compounds, Inc. v. NLRB,
535 U. S. 137, 147, makes it illegal for employers to knowingly hire, recruit,
refer, or continue to employ unauthorized workers, 8 U. S. C. §§1324a(a)(1)(A),
(a)(2), and requires employers to verify prospective employees’ employment
authorization status, §1324a(a)(1)(B), (b). It imposes criminal and civil
penalties on employers, §§1324a(e)(4), (f), but only civil penalties on aliens
who seek, or engage in, unauthorized employment, e.g., §§1255(c)(2), (c)(8). IRCA’s express preemption provision,
though silent about whether additional penalties may be imposed against
employees, “does not bar the
ordinary working of conflict pre-emption principles” or impose a “special
burden” making it more difficult to establish the preemption of laws falling
outside the clause. Geier v. American Honda Motor Co., 529 U. S.
861, 869–872. The correct instruction to draw from the text, structure, and
history of IRCA is that Congress decided it would be inappropriate to impose
criminal penalties on unauthorized employees. It follows that a state law to
the contrary is an obstacle to the regulatory system Congress chose; by
authorizing state and local officers to make warrantless arrests of certain
aliens suspected of being removable, §6 too creates an obstacle to federal law.
As a general rule, it is not a crime for a removable alien to remain in the
United States. The federal scheme instructs when it is appropriate to arrest an
alien during the removal process. The Attorney General in some circumstances
will issue a warrant for trained federal immigration officers to execute. If no
federal warrant has been issued, these officers have more limited authority.
They may arrest an alien for being “in the United States in violation of any immigration
law or regulation,” for example, but only where the alien “is likely to escape
before a warrant can be obtained.” §1357(a)(2). Section 6 attempts to provide
state officers with even greater arrest authority, which they could exercise
with no instruction from the Federal Government. This is not the system Congress
created. Federal law specifies limited circumstances in which state officers
may perform an immigration officer’s functions. This includes instances where
the Attorney General has granted that authority in a formal agreement with a
state or local government. See, e.g., §1357(g)(1).
Although federal law permits state officers to “cooperate with the Attorney
General in the identification, apprehension, detention, or removal of aliens
not lawfully present in the United States,” §1357(g)(10)(B), this does not
encompass the unilateral decision to detain authorized by §6 (U.S.S.Ct., 25.06.12,
Arizona v. U.S., J. Kennedy).
Immigration :
le Gouvernement fédéral détient de larges compétences portant sur les questions
d’immigration et de statut des étrangers. Ces compétences dérivent de la
Constitution fédérale, qui attribue au Gouvernement fédéral le pouvoir
d’établir des règles uniformes en matière de naturalisation. Elles dérivent
également de son pouvoir souverain inhérent de contrôler et de conduire les
affaires étrangères. Le droit fédéral décrit notamment les catégories
d’étrangers qui ne sont pas admis aux Etats-Unis. Il impose aux étrangers une
obligation de s’enregistrer auprès de l’autorité fédérale et de porter la
preuve de leurs statuts. Il impose des sanctions aux employeurs qui engagent
des employés dépourvus d’autorisation. Il précise quels étrangers peuvent être
renvoyés du pays et définit les procédures à cet égard. Le renvoi relève du
droit civil et l’une de ses principales caractéristiques consiste dans la large
discrétion exercée par les autorités en matière d’immigration, qui doivent
décider si elles entendent ou non engager la procédure de renvoi.
L’administration de l’immigration et des douanes, une agence du Département de
la sécurité intérieure, est responsable de l’identification, de l’appréhension
et du renvoi des étrangers en situation illégale. Cette administration est
également responsable du centre de support à l’exécution des lois en matière
d’immigration, qui apporte des informations aux autorités fédérales, étatiques
et locales portant sur les questions d’immigration. Tout ce corps de droit
fédéral ne laisse aucune place à du droit complémentaire étatique. La loi fédérale
de 1986 sur la réforme du droit de l’immigration vise à combattre l’emploi de
travailleurs illégaux et impose aux employeurs de vérifier le statut d’un
employé potentiel. La loi impose des peines civiles et pénales aux employeurs
en infraction, et seulement des sanctions civiles aux employés en situation de
travail irrégulière. Dite loi fédérale de 1986 prévoit une clause de préemption
en faveur du droit fédéral, de sorte que la loi d’un état ne saurait imposer de
sanctions pénales aux employés en situation irrégulière. Les états ne peuvent
pas davantage autoriser des arrestations sans warrant de certains étrangers
susceptibles d’être renvoyés. De manière générale, un étranger qui peut être
renvoyé du territoire national mais qui y reste ne commet pas un crime. C’est
le droit fédéral qui indique à quel moment il est approprié d’arrêter un
étranger pendant le processus de renvoi. L’administration de l’immigration peut
arrêter un étranger pour séjour illégal aux Etats-Unis, mais seulement si
l’étranger présente un risque de fuite vraisemblable avant qu’un warrant ne
puisse être obtenu. Les autorités d’un état ne peuvent pas se substituer aux
autorités fédérales en cette matière. Le droit fédéral spécifie les
circonstances limitées dans lesquelles les forces de l’ordre d’un état peuvent
exercer les attributions de l’autorité fédérale en matière d’immigration. Ainsi
en est-il par exemple lorsque le Procureur général a attribué de telles
compétences par un accord formel avec le gouvernement d’un état ou avec une
autorité administrative locale. Enfin, bien que le droit fédéral autorise les
autorités d’un état à coopérer avec le Procureur général dans le cadre de
l’identification, de l’appréhension, de la détention, et du renvoi d’étrangers
illégalement présents aux Etats-Unis, les états ne sont pas autorisés à
incarcérer de manière unilatérale.
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