Unions: public-sector unions: California law permits
public-sector employees in a bargaining unit to decide by majority vote to
create an “agency shop” arrangement under which all the employees are
represented by a union. Even employees who do not join the union must pay an
annual fee for “chargeable expenses,” i.e.,
the cost of nonpolitical union services related to collective
bargaining. Under Abood v. Detroit Bd. of Ed., 431 U. S. 209, a public-sector union can bill nonmembers
for chargeable expenses but may not require them to fund its political or
ideological projects. Teachers v.
Hudson, 475 U. S. 292, 302–311,
sets out requirements that a union must meet in order to collect regular fees
from nonmembers without violating their rights; this case is not moot. Although
the SEIU offered a full refund to all class members after certiorari was
granted, a live controversy remains. The voluntary cessation of challenged
conduct does not ordinarily render a case moot because that conduct could be
resumed as soon as the case is dismissed. See City of Mesquite v. Aladdin’s
Castle, Inc., 455 U. S. 283, 289. Since the SEIU continues to defend
the fund’s legality, it would not necessarily refrain from collecting similar
fees in the future. Even if concerns about voluntary cessation were
inapplicable because petitioners did not seek prospective relief, there would
still be a live controversy as to the adequacy of the refund notice the SEIU
sent pursuant to the District Court’s order; under the First Amendment, when a
union imposes a special assessment or dues increase levied to meet expenses
that were not disclosed when the regular assessment was set, it must provide a
fresh notice and may not exact any funds from nonmembers without their
affirmative consent; compulsory subsidies for private speech are thus subject
to exacting First Amendment scrutiny and cannot be sustained unless, first,
there is a comprehensive regulatory scheme involving a “mandated association”
among those who are required to pay the subsidy, United States v. United
Foods, Inc., 533 U. S. 405, and, second, compulsory fees are levied only
insofar as they are a “necessary incident” of the “larger regulatory purpose
which justified the required association,” ibid; “lobbying the electorate,” which the
SEIU claims is chargeable, is nothing more than another term for supporting
political causes and candidates (U.S.S.Ct., 21.06.12, Knox v. Service Employees,
J. Alito).
Syndicats du secteur
public (affaire californienne jugée par la Cour Suprême fédérale) : le
droit californien autorise les employés du secteur public compris dans une
unité de négociation de décider, par un vote majoritaire, de l’établissement
d’une convention aux termes de laquelle tous les employés sont représentés par
un syndicat. Même les employés qui ne sont pas membres du syndicat doivent
payer une cotisation annuelle pour les « dépenses à charge des
bénéficiaires », soit les coûts des services syndicaux non-politiques liés
à la négociation collective. Selon la jurisprudence de la Cour, un syndicat du
secteur public peut facturer ses services non-politiques même à ceux qui ne
sont pas membres dudit syndicat, mais ne peut exiger de ces derniers qu’ils
contribuent au financement de projets politiques ou idéologiques. La
jurisprudence Teachers v. Hudson précise les exigences auxquelles un syndicat
doit se conformer pour percevoir des cotisations ordinaires de ceux qui ne sont
pas membres, de sorte à ne pas porter atteinte à leurs droits. La Cour précise
que cette affaire ne saurait être considérée comme sans objet (entraînant sa
péremption – mootness) bien que le syndicat concerné a offert un remboursement
intégral à tous les membres de l’action de classe après que la Cour Suprême ait
accordé certiorari. En effet, la notion de controverse actuelle demeure. La
cessation volontaire de la conduite litigieuse n’entraîne ordinairement pas la
péremption d’instance (mootness) parce que dite conduite peut être reprise dès
que la procédure est annulée. Dans la mesure où le syndicat persiste à soutenir
la légalité du fonds, il ne va pas nécessairement s’abstenir de recouvrer des
cotisations similaires dans le futur. En outre, selon le Premier Amendement de
la Constitution fédérale, lorsqu’un syndicat impose une exigence spéciale ou
une augmentation de cotisations aux fins de pouvoir régler des dettes ou
obligations qui n’avaient pas été mentionnées lorsque les obligations
ordinaires du syndicat avaient été fixées, dit syndicat doit mettre à
disposition une notice explicative à jour et ne peut pas percevoir de fonds de
la part de ceux qui ne sont pas membres sans leur consentement express.
Promouvoir la cause du syndicat auprès des électeurs est une activité qui ne
saurait être à charge de l’ensemble du personnel, même non-syndiqué. En effet,
il ne s’agit là que d’une autre manière d’apporter un support à des causes
politiques et à des candidats aux élections.
No comments:
Post a Comment