Thursday, June 21, 2012

Knox v. Service Employees



Unions: public-sector unions: California law permits public-sector employees in a bargaining unit to decide by majority vote to create an “agency shop” arrangement un­der which all the employees are represented by a union. Even em­ployees who do not join the union must pay an annual fee for “chargeable expenses,” i.e., the cost of nonpolitical union services re­lated to collective bargaining. Under Abood v. Detroit Bd. of Ed., 431 U. S. 209, a public-sector union can bill nonmembers for chargeable expenses but may not require them to fund its political or ideological projects. Teachers v. Hudson, 475 U. S. 292, 302–311, sets out re­quirements that a union must meet in order to collect regular fees from nonmembers without violating their rights; this case is not moot. Although the SEIU offered a full refund to all class members after certiorari was granted, a live controversy re­mains. The voluntary cessation of challenged conduct does not ordi­narily render a case moot because that conduct could be resumed as soon as the case is dismissed. See City of Mesquite v. Aladdin’s Cas­tle, Inc., 455 U. S. 283, 289. Since the SEIU continues to defend the fund’s legality, it would not necessarily refrain from collecting similar fees in the future. Even if concerns about voluntary cessation were inapplicable because petitioners did not seek prospective relief, there would still be a live controversy as to the adequacy of the refund no­tice the SEIU sent pursuant to the District Court’s order; under the First Amendment, when a union imposes a special as­sessment or dues increase levied to meet expenses that were not dis­closed when the regular assessment was set, it must provide a fresh notice and may not exact any funds from nonmembers without their affirmative consent; compulsory subsidies for private speech are thus subject to exacting First Amendment scrutiny and cannot be sustained unless, first, there is a comprehensive regulatory scheme involving a “mandated association” among those who are required to pay the subsidy, United States v. United Foods, Inc., 533 U. S. 405, and, second, compulsory fees are levied only insofar as they are a “necessary incident” of the “larger regulatory purpose which justified the required association,” ibid; “lobbying the electorate,” which the SEIU claims is chargeable, is nothing more than another term for support­ing political causes and candidates (U.S.S.Ct., 21.06.12, Knox v. Service Employees, J. Alito).

Syndicats du secteur public (affaire californienne jugée par la Cour Suprême fédérale) : le droit californien autorise les employés du secteur public compris dans une unité de négociation de décider, par un vote majoritaire, de l’établissement d’une convention aux termes de laquelle tous les employés sont représentés par un syndicat. Même les employés qui ne sont pas membres du syndicat doivent payer une cotisation annuelle pour les « dépenses à charge des bénéficiaires », soit les coûts des services syndicaux non-politiques liés à la négociation collective. Selon la jurisprudence de la Cour, un syndicat du secteur public peut facturer ses services non-politiques même à ceux qui ne sont pas membres dudit syndicat, mais ne peut exiger de ces derniers qu’ils contribuent au financement de projets politiques ou idéologiques. La jurisprudence Teachers v. Hudson précise les exigences auxquelles un syndicat doit se conformer pour percevoir des cotisations ordinaires de ceux qui ne sont pas membres, de sorte à ne pas porter atteinte à leurs droits. La Cour précise que cette affaire ne saurait être considérée comme sans objet (entraînant sa péremption – mootness) bien que le syndicat concerné a offert un remboursement intégral à tous les membres de l’action de classe après que la Cour Suprême ait accordé certiorari. En effet, la notion de controverse actuelle demeure. La cessation volontaire de la conduite litigieuse n’entraîne ordinairement pas la péremption d’instance (mootness) parce que dite conduite peut être reprise dès que la procédure est annulée. Dans la mesure où le syndicat persiste à soutenir la légalité du fonds, il ne va pas nécessairement s’abstenir de recouvrer des cotisations similaires dans le futur. En outre, selon le Premier Amendement de la Constitution fédérale, lorsqu’un syndicat impose une exigence spéciale ou une augmentation de cotisations aux fins de pouvoir régler des dettes ou obligations qui n’avaient pas été mentionnées lorsque les obligations ordinaires du syndicat avaient été fixées, dit syndicat doit mettre à disposition une notice explicative à jour et ne peut pas percevoir de fonds de la part de ceux qui ne sont pas membres sans leur consentement express. Promouvoir la cause du syndicat auprès des électeurs est une activité qui ne saurait être à charge de l’ensemble du personnel, même non-syndiqué. En effet, il ne s’agit là que d’une autre manière d’apporter un support à des causes politiques et à des candidats aux élections.

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