Sentences enhancements: the Armed Career Criminal Act
(ACCA) increases the sentences of certain federal defendants who have three
prior convictions “for a violent felony,” including “burglary, arson, or
extortion.” 18 U. S. C. §924(e). To determine whether a past conviction is for
one of those crimes, courts use a “categorical approach”: they compare the
statutory elements of a prior conviction with the elements of the “generic”
crime―i.e., the offense as commonly understood. If the statute’s elements
are the same as, or narrower than, those of the generic offense, the prior
conviction qualifies as an ACCA predicate. When a prior conviction is for
violating a “divisible statute”—one that sets out one or more of the elements
in the alternative, e.g., burglary involving entry into a building or
an automobile—a “modified categorical approach” is used. That approach
permits sentencing courts to consult a limited class of documents, such as
indictments and jury instructions, to determine which alternative element
formed the basis of the defendant’s prior conviction. Because a sentencing
court cannot tell, simply by looking at a divisible statute, which version of
the offense a defendant was convicted of, the court is permitted to consult
extra-statutory documents—but only to assess whether the defendant was
convicted of the particular “statutory definition” that corresponds to the
generic offense. Nijhawan v. Holder, 557 U. S. 29, and Johnson
v. United States, 559 U. S. 133, also emphasized this
elements-based rationale for the modified categorical approach; Taylor’s
elements-centric categorical approach comports with ACCA’s text and history,
avoids Sixth Amendment concerns that would arise from sentencing courts’ making
factual findings that properly belong to juries, and averts “the practical
difficulties and potential unfairness of a factual approach.” 495 U. S., at
601 (U.S.S.Ct., Descamps v. U.S., 20.06.2013, J. Kagan).
Une loi pénale
fédérale aggrave une peine à laquelle certains prévenus de crimes fédéraux ont
été condamnés, pour autant qu’ils aient par le passé été condamnés à trois
reprises pour certains crimes graves et violents (violent felonies), tels que
« burglary », «incendie volontaire », et extorsion. Pour
déterminer si une condamnation antérieure entre dans la catégorie de ces crimes
graves et violents, les Tribunaux utilisent le critère de l’approche
catégorique, par laquelle les éléments statutaires de la précédente
condamnation sont comparés aux éléments de l’infraction dite générique, soit
selon les exemples ci-dessus, les infractions de « burgalry »,
incendie volontaire, et extorsion. Lorsqu’une des condamnations antérieures est
fondée sur une règle alternative, soit qui reprend certains éléments de
l’infraction grave et violente en question, l’autorité appelée à juger la
dernière infraction et qui doit se prononcer sur l’aggravation de la peine est
autorisée de manière très limitée à consulter certains documents, parfois très
anciens, liés à la procédure antérieure (comme par exemple l’acte d’accusation
ou les instructions données au jury). Mais guère davantage, car donner
connaissance à l’autorité ultérieure des faits résultants de la procédure
antérieure reviendrait à éventuellement violer le Sixième Amendement,
permettant au Tribunal ultérieur d’évaluer des faits, tâche réservée au jury.
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