Monday, June 17, 2013

Maracich v. Spears



Attorney: solicitation of clients, class actions: Petitioners, South Carolina residents, sued respondents (attorneys) for violating the federal Driver’s Privacy Protection Act of 1994 (DPPA) by obtaining, disclosing, and using petitioners’ personal in­formation from motor vehicle records for bulk solicitation without their express consent;  DPPA exception per­mitting disclosure of personal information “for use in connection with any civil, criminal, administrative, or arbitral proceeding,” including “investigation in anticipation of litigation.” 18 U. S. C. §2721(b)(4). Held: An attorney’s solicitation of clients is not a permissible purpose covered by the (b)(4) litigation exception; (b)(4) is an excep­tion to both the DPPA’s general ban on disclosure of “personal infor­mation” and the ban on release of “highly restricted personal infor­mation.” An exception to a general policy statement is “usually read . . . narrowly in order to preserve the [provision’s] primary operation.” Commissioner v. Clark, 489 U. S. 726, 739. Reading (b)(4) to permit disclosure of personal information when there is any connection be­tween protected information and a potential legal dispute would sub­stantially undermine the DPPA’s purpose of protecting a right to pri­vacy in motor vehicle records. Subsection (b)(4)’s “in connection with” language must have a limit, and a logical and necessary conclusion is that an attorney’s solicitation of prospective clients falls outside of that limit. “Investigation in anticipation of litigation” is best understood to allow background research to determine if there is a supportable the­ory for a complaint or a theory sufficient to avoid sanctions for filing a frivolous lawsuit, or to help locate witnesses for deposition or trial.
Attorneys also have other alternatives to aggregate a class, including, e.g. soliciting plaintiffs through traditional and permitted advertising (U.S.S.Ct., 17.06.2013, Maracich v. Spears, J. Kennedy).

Avocats : sollicitation de clients, actions de classe : des avocats ont obtenu du service des automobiles les coordonnées de différents titulaires en vue de leur adresser une lettre leur proposant d’introduire une action de classe contre un vendeur de véhicules automobiles. Apprenant ainsi que leurs données personnelles avaient été transmises sans leur consentement à ces avocats, les personnes inscrites au service des automobiles ont actionné les avocats sur la base d’une loi fédérale interdisant la divulgation par ledit service de données personnelles, sauf si ces données sont destinées à être utilisées en rapport avec un procès ou un arbitrage, ou si elles sont destinées à être utilisées dans le cadre d’investigation en anticipation d’un procès.
A première vue, dans la mesure où une action de classe est contemplée, la divulgation des informations paraît permise, mais tel n’est pas le cas ici : en effet, le système légal pris dans son ensemble accorde une très grande protection aux données détenues par le service des automobiles, de sorte que la sollicitation commerciale du fait des avocats ne permet pas à cette sollicitation de tomber dans la notion « d’investigations en prévision d’un procès ». Il est à noter toutefois que la notion «d’investigations en prévision d’un procès » permet des recherches d’arrière-plan pour déterminer s’il existe une théorie juridique permettant d’ouvrir action ou une théorie suffisante pour éviter des sanctions suite au dépôt d’une action frivole, ou encore pour découvrir des témoins. Rien n’empêche au demeurant les avocats de préparer leur action de classe en recourant à la méthode traditionnelle de la publicité pour trouver soit des parties à la procédure envisagée, soit des témoins.

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