Attorney: solicitation of clients, class actions: Petitioners,
South Carolina residents, sued respondents (attorneys) for violating the
federal Driver’s Privacy Protection Act of 1994 (DPPA) by obtaining,
disclosing, and using petitioners’ personal information from motor vehicle
records for bulk solicitation without their express consent; DPPA exception permitting disclosure of
personal information “for use in connection with any civil, criminal,
administrative, or arbitral proceeding,” including “investigation in
anticipation of litigation.” 18 U. S. C. §2721(b)(4). Held: An
attorney’s solicitation of clients is not a permissible purpose covered by the
(b)(4) litigation exception; (b)(4) is an exception to both the DPPA’s general
ban on disclosure of “personal information” and the ban on release of “highly
restricted personal information.” An exception to a general policy statement
is “usually read . . . narrowly in order to preserve the [provision’s] primary
operation.” Commissioner v. Clark, 489 U. S. 726, 739. Reading
(b)(4) to permit disclosure of personal information when there is any
connection between protected information and a potential legal dispute would
substantially undermine the DPPA’s purpose of protecting a right to privacy
in motor vehicle records. Subsection (b)(4)’s “in connection with” language
must have a limit, and a logical and necessary conclusion is that an attorney’s
solicitation of prospective clients falls outside of that limit. “Investigation
in anticipation of litigation” is best understood to allow background research
to determine if there is a supportable theory for a complaint or a theory
sufficient to avoid sanctions for filing a frivolous lawsuit, or to help locate
witnesses for deposition or trial.
Attorneys also have other alternatives to aggregate a
class, including, e.g. soliciting plaintiffs through traditional and
permitted advertising (U.S.S.Ct., 17.06.2013, Maracich v. Spears, J. Kennedy).
Avocats :
sollicitation de clients, actions de classe : des avocats ont obtenu du service
des automobiles les coordonnées de différents titulaires en vue de leur
adresser une lettre leur proposant d’introduire une action de classe contre un
vendeur de véhicules automobiles. Apprenant ainsi que leurs données
personnelles avaient été transmises sans leur consentement à ces avocats, les
personnes inscrites au service des automobiles ont actionné les avocats sur la
base d’une loi fédérale interdisant la divulgation par ledit service de données
personnelles, sauf si ces données sont destinées à être utilisées en rapport
avec un procès ou un arbitrage, ou si elles sont destinées à être utilisées
dans le cadre d’investigation en anticipation d’un procès.
A première vue,
dans la mesure où une action de classe est contemplée, la divulgation des
informations paraît permise, mais tel n’est pas le cas ici : en effet, le
système légal pris dans son ensemble accorde une très grande protection aux
données détenues par le service des automobiles, de sorte que la sollicitation
commerciale du fait des avocats ne permet pas à cette sollicitation de tomber
dans la notion « d’investigations en prévision d’un procès ». Il est
à noter toutefois que la notion «d’investigations en prévision d’un
procès » permet des recherches d’arrière-plan pour déterminer s’il existe
une théorie juridique permettant d’ouvrir action ou une théorie suffisante pour
éviter des sanctions suite au dépôt d’une action frivole, ou encore pour
découvrir des témoins. Rien n’empêche au demeurant les avocats de préparer
leur action de classe en recourant à la méthode traditionnelle de la publicité
pour trouver soit des parties à la procédure envisagée, soit des témoins.
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