Fifth Amendment: privilege against self-incrimination:
petitioner, without being placed in custody or receiving Miranda warnings,
voluntarily answered some of a police officer’s questions about a murder, but
fell silent when asked whether ballistics testing would match his shotgun to
shell casings found at the scene of the crime. At petitioner’s murder trial in
Texas state court, and over his objection, the prosecution used his failure to
answer the question as evidence of guilt. He was convicted, and both the State
Court of Appeals and Court of Criminal Appeals affirmed, rejecting his claim
that the prosecution’s use of his silence in its case in chief violated the
Fifth Amendment.
JUSTICE ALITO, joined by THE CHIEF JUSTICE and JUSTICE
KENNEDY, concluded that petitioner’s Fifth Amendment claim fails because he did
not expressly invoke the privilege in response to the officer’s question.
To prevent the privilege against self-incrimination
from shielding information not properly within its scope, a witness who “
‘desires the protection of the privilege . . . must claim it’ ” at the time he
relies on it. Minnesota v. Murphy, 465 U. S. 420, 427. This Court
has recognized two exceptions to that requirement. First, a criminal defendant
need not take the stand and assert the privilege at his own trial. Griffin v.
California, 380 U. S. 609, 613–615. Petitioner’s silence falls outside
this exception because he had no comparable unqualified right not to speak
during his police interview. Second, a witness’ failure to invoke the privilege
against self-incrimination must be excused where governmental coercion makes
his forfeiture of the privilege involuntary. See, e.g., Miranda v.
Arizona, 384 U. S. 436, 467−468, and n. 37. Petitioner cannot benefit
from this principle because it is undisputed that he agreed to accompany the
officers to the station and was free to leave at any time.
Petitioner also suggests that it would be unfair to
require a suspect unschooled in the particulars of legal doctrine to do
anything more than remain silent in order to invoke his “right to remain silent.”
But the Fifth Amendment guarantees that no one may be “compelled in any
criminal case to be a witness against himself,” not an unqualified “right to
remain silent.” In any event, it is settled that forfeiture of the privilege
against self-incrimination need not be knowing. Murphy, 465 U. S., at
427–428 (U.S.S.Ct., 17.06.2013, Salinas v. Texas, J. Alito).
Cinquième
Amendement : droit de ne pas s’incriminer soi-même : le recourant, sans
avoir été en état d’arrestation, et sans que ses droits découlant de la
décision Miranda ne lui aient été lus, a volontairement répondu à certaines
questions de la police au sujet d’un meurtre. Il est cependant resté silencieux
lorsque la police lui a demandé si à son avis les tests balistiques pourraient
montrer que les douilles trouvées sur les lieux du crime provenaient de son tir
à l’aide d’une arme à feu. Lors de son procès pénal en première instance, et
nonobstant ses objections, l’accusation s’est prévalue du silence du prévenu
comme une preuve de culpabilité. Le prévenu fut condamné. Les deux cours
d’appel de l’état ont rejeté son recours, rejetant son argument selon lequel
l’usage de son silence par l’accusation constituait une violation du cinquième
Amendement. La Cour Suprême décide que la prétention du condamné fondée sur le
Cinquième Amendement doit être rejetée, considérant qu’il n’avait pas
expressément invoqué ce privilège en réponse à la question de la police.
La Cour
reconnaît deux exceptions au fait qu’un prévenu doit expressément se prévaloir
du droit de garder le silence pour se prévaloir du Cinquième Amendement :
tout d’abord, un prévenu n’est pas tenu de s’exprimer lors de son procès.
Ensuite, un prévenu ou un témoin doit être excusé de ne pas s’être prévalu du
Cinquième Amendement lorsque une contrainte a été exercée par les autorités,
rendant ainsi involontaire son omission de se prévaloir du cinquième
Amendement.
Aucune de ces
deux situations ne s’applique en l’espèce.
Le condamné
soutient en outre qu’il n’est pas équitable d’exiger d’un suspect, qui n’a pas
de connaissance juridique, de faire autre chose que de rester silencieux pour
faire valoir son droit à garder le silence découlant du Cinquième Amendement.
Mais la Cour précise que selon le Cinquième Amendement personne ne peut être
contraint dans la procédure pénale de témoigner contre soi-même. Le Cinquième
Amendement ne prévoit pas sans autre le droit de garder le silence. Par
ailleurs, il est établi qu’il peut être renoncé au droit de garder le silence
même de manière non consciente.
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