Aiding and abetting: the Court of Appeal affirmed Medina’s conviction,
but reversed the convictions of Marron and Vallejo on the ground there was
insufficient evidence that the nontarget crimes of murder and attempted murder
were a reasonably foreseeable consequence of simple assault, the target offense
they had aided and abetted. Reversed by the S.C.: it is undisputed that Marron
and Vallejo knowingly and intentionally participated in the fistfight that
preceded the shooting, that Medina alone shot the victim, and that the jury
convicted Marron and Vallejo of murder and attempted murder as aiders and
abettors under the natural and probable consequences doctrine.
“A person who knowingly aids and abets criminal conduct is guilty of not
only the intended crime [target offense] but also of any other crime the
perpetrator actually commits [nontarget offense] that is a natural and probable
consequence of the intended crime. The
latter question is not whether the aider and abettor actually foresaw the additional crime, but whether, judged
objectively, it was reasonably
foreseeable; thus, ‘a natural and
probable consequence is a foreseeable consequence’; a reasonably foreseeable consequence
is to be evaluated under all the factual circumstances of the individual case (ibid.) and is a factual issue to be
resolved by the jury; conspirators liable for killing by coconspirator that
went outside of express objective of conspiracy to disturb the peace; killing
was reasonable result to be expected from contemplated acts; the issue is
whether, under all of the circumstances presented, a reasonable person in the
defendant’s position would have or should
have known that the shooting was a reasonably foreseeable consequence of
the act aided and abetted by the defendant (Cal. S. Ct., 22.06.09, P. v.
Medina, S155823).
Complicité (sens large) :
droit californien : en l’espèce, la cour d’appel a confirmé la condamnation de
Medina, mais a annulé les condamnations de Marron et Vallejo, au motif que
l’administration des preuves n’avait pas permis d’établir que les crimes de meurtre
et tentative de meurtre, qui n’avaient pas été envisagés par ces deux prévenus,
constituaient une conséquence raisonnablement envisageable du “simple assault”,
l’infraction par eux envisagée et pour laquelle ils se sont rendus complices.
La Cour annule le jugement de dite cour d’appel : il n’est pas contesté
que Marron et Vallejo ont participé consciemment et intentionnellement à la
rixe impliquant des coups de poings, rixe qui a précédé le coup de feu. Il
n’est pas contesté non plus que seul Medina a tué la victime, ni que les jurés
ont condamné Marron et Vallejo de meurtre et de tentative de meurtre en qualité
de complices (aiders and abettors) en application de la doctrine de la
causalité naturelle et adéquate.
Une
personne qui agit consciemment en tant que complice d’une activité criminelle
est coupable non seulement du crime projeté (infraction ciblée), mais aussi de
tous les autres crimes commis par l’auteur principal (infraction non ciblée)
dans la mesure où ils sont en lien de causalité naturelle et adéquate avec le
crime voulu. La question n’est pas de savoir si le complice a effectivement
envisagé le crime additionnel. Elle est de savoir si ce crime additionnel était
raisonnablement prévisible sous un angle objectif. Ainsi, une causalité naturelle
et adéquate est une causalité prévisible. Une conséquence raisonnablement
prévisible doit être évaluée sous l’angle de toutes les circonstances de fait
de l’espèce. Elle constitue une question de fait, à résoudre par le jury ;
(…) ; l’homicide était ici un résultat qu’il fallait raisonnablement
attendre des actes envisagés. La question est de savoir si, en considération de
l’ensemble des circonstances issues de l’administration des preuves, une
personne raisonnable, dans la position du prévenu, savait ou aurait dû savoir
que l’homicide constituait une conséquence raisonnablement prévisible de l’acte
de complicité de dit prévenu.
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