Tuesday, June 1, 2010

Berghuis v. Thompkins



Miranda rights: Thompkins’ silence during the interrogation did not invoke his right to remain silent. A suspect’s Miranda right to counsel must be invoked “unambiguously.” Davis v. United States, 512 U. S. 452, 459. If the accused makes an “ambiguous or equivocal” statement or no statement, the police are not required to end the interrogation, ibid., or ask questions to clarify the accused’s intent, id., at 461–462. There is no principled reason to adopt different standards for determining when an accused has invoked the Miranda right to remain silent and the Miranda right to counsel; Thompkins waived his right to remain silent when he knowingly and voluntarily made a statement to police; after giving a Miranda warning, police may interrogate a suspect who has neither invoked nor waived Miranda rights (U.S.S.Ct., 01.06.10, Berghuis v. Thompkins, J. Kennedy).

Miranda : le silence de T pendant son interrogatoire n’implique pas que T ait invoqué de cette façon son droit de garder le silence. Le droit à un avocat, déduit de Miranda, doit être invoqué sans ambiguïté par le suspect. Si l’accusé fait une déclaration ambiguë ou équivoque, ou ne fait pas de déclaration du tout, la police n’est pas tenue de mettre fin à l’interrogatoire, et n’est pas tenue non plus de poser des questions pour clarifier l’intention de l’accusé. Il n’existe aucune raison de principe d’adopter un standard différent pour déterminer quand un accusé a invoqué son droit Miranda à garder le silence ou son droit Miranda à un avocat. T a renoncé à son droit de garder le silence lorsqu’il a fait une déclaration à la police consciemment et volontairement. Après avoir donné l’avertissement Miranda, la police peut interroger un suspect qui n’a ni invoqué ses droits Miranda ni renoncé à ceux-ci.

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