Terrorist organizations: it
is a federal crime to “knowingly provide material support or resources to a
foreign terrorist organization.” 18 U. S. C. §2339B(a)(1); (…) to clarify that
a violation requires knowledge of the foreign group’s designation as a
terrorist organization or its commission of terrorist acts, §2339B(a)(1); the
material-support statute, §2339B, is constitutional as applied to the
particular forms of support that plaintiffs seek to provide to foreign
terrorist organizations; §2339B’s text, which prohibits “knowingly” providing
material support and demonstrates that Congress chose knowledge about the
organization’s connection to terrorism, not specific intent to further its
terrorist activities, as the necessary mental state for a violation; the statutory terms at issue here—“training,” “expert advice
or assistance,” “service,” and “personnel”—are quite different from the sorts
of terms, like “ ‘annoying’ ” and “ ‘indecent,’ ” that the Court has struck
down for requiring “wholly subjective judgments without statutory definitions,
narrowing context, or settled legal meanings.”; independently advocating for a
cause is different from the prohibited act of providing a service “to a foreign
terrorist organization.” §2339B(a)(1); Section 2339B does not prohibit
independent advocacy or membership in the PKK and LTTE. Rather, Congress has
prohibited “material support,” which most often does not take the form of
speech; the Court does not decide whether any future
applications of the material-support statute to speech or advocacy will survive
First Amendment scrutiny. It simply holds that §2339B does not violate the
freedom of speech as applied to the particular types of support these
plaintiffs seek to provide (U.S.S.Ct., 21.06.10, Holder v. Humanitarian Law
Project, C.J. Roberts).
Terrorisme
: constitue un crime fédéral le fait d’apporter en connaissance de cause un
support matériel ou des ressources à une organisation terroriste étrangère. La
partie de la loi fédérale qui traite du support matériel, 18 U.S.C. §2339B, est
conforme à la Constitution fédérale en tant qu’elle s’applique à la forme
particulière de support que les requérants cherchent à apporter à des
organisations terroristes étrangères. Le texte de la Section 2339B, qui prohibe
le fait d’apporter un support matériel en connaissance de cause, démontre que
le Congrès a choisi comme critère relevant la connaissance des connexions de
l’organisation au terrorisme. Tel est l’état mental impliquant violation de la
loi. N’est ainsi pas relevante l’intention spécifique de promouvoir les
activités terroristes de l’organisation. Les termes relevants s’agissant de la
prohibition sont ici « l’entrainement », « les conseils ou
l’assistance d’experts », les « services » et le
« personnel ». Ces termes sont très différents de termes qui impliqueraient
un jugement subjectif sans définition légale, sans contexte restreignant
l’application, et sans signification légale établie. Plaider de manière
indépendante pour une cause diffère de l’acte interdit d’apporter un service à
une organisation terroriste étrangère. En conclusion, la Section 2339B
n’interdit pas de s’exprimer en faveur du PKK ou du LTTE, pas plus qu’elle
n’interdit d’être membre de ces organisations. Bien plutôt, le Congrès a
interdit un support matériel, un tel support ne prenant le plus souvent nullement
la forme d’une expression orale. La Cour ne décide pas dans cette affaire si
une éventuelle future application de la loi sur le « soutien
matériel » à l’expression ou au soutien oral serait susceptible de
survivre sous l’angle du Premier Amendement. La présente espèce juge uniquement
que la Section 2339B ne viole pas la liberté d’expression en tant que cette
Section s’applique aux types de supports particuliers que les requérants
cherchent à apporter.
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