Separation of powers: limited restrictions on the
President’s removal power: where this Court has upheld limited restrictions on
the President’s removal power, only one level of protected tenure separated the
President from an officer exercising executive power. The President—or a
subordinate he could remove at will—decided whether the officer’s conduct
merited removal under the good-cause standard. Here, the Act not only protects
Board members from removal except for good cause, but withdraws from the
President any decision on whether that good cause exists. That decision is
vested in other tenured officers—the Commissioners—who are not subject to the
President’s direct control. Because the Commission cannot remove a Board member
at will, the President cannot hold the Commission fully accountable for the
Board’s conduct. He can only review the Commissioner’s determination of whether
the Act’s rigorous good cause standard is met. And if the President disagrees
with that determination, he is powerless to intervene—unless the determination
is so unreasonable as to constitute “ ‘inefficiency, neglect of duty, or
malfeasance in office.’ ” Humphrey’s Executor, at 620.
This arrangement contradicts Article II’s vesting of
the executive power in the President. Without the ability to oversee the Board,
or to attribute the Board’s failings to those whom he can oversee, the
President is no longer the judge of the Board’s conduct. He can neither ensure
that the laws are faithfully executed, nor be held responsible for a Board
member’s breach of faith. If this dispersion of responsibility were allowed to
stand, Congress could multiply it further by adding still more layers of good-cause
tenure. Such diffusion of power carries with it a diffusion of accountability;
without a clear and effective chain of command, the public cannot determine
where the blame for a pernicious measure should fall. The Act’s restrictions
are therefore incompatible with the Constitution’s separation of powers (U.S.S.Ct.,
28.06.10, Free Enterprise v. Public Company, C.J. Roberts).
Séparation des pouvoirs
: la question posée par cette affaire est celle de la compétence du Président
des Etats-Unis de démettre de ses fonctions non pas un employé public (cette
compétence n’étant pas contestée), mais de démettre de ses fonctions un membre
d’un Board qui fonctionne, ou disfonctionne, sous l’autorité d’un responsable
du Board. En l’espèce, une loi fédérale non seulement protégeait les membres
d’un Board de toute révocation, sauf en cas de bonne raison (good cause)
démontrée, mais encore retirait au Président des Etats-Unis toute compétence de
décider si une telle « good cause » existait ou non. Cette compétence
était attribuée à d’autres officiels au bénéfice d’une garantie du maintien de
leurs fonctions, les commissaires, qui n’étaient pas soumis au contrôle direct
du Président des Etats-Unis. Dès lors, dans cette affaire, la commission ne
peut pas discrétionnairement révoquer un membre du Board. Et le Président des
Etats-Unis ne peut pas tenir la commission complétement responsable des actes
de son Board. Le Président des Etats-Unis ne peut que revoir la décision du
commissaire portant sur le fait de savoir si le standard rigoureux de « good
cause » était ou non à appliquer. Et si le Président est en désaccord avec
la décision du commissaire, il est dépourvu de moyen d’action, sauf si la
décision du commissaire est à ce point déraisonnable qu’elle constitue une
inefficience, une négligence de la fonction de commissaire, ou une malfaisance
dans l’exercice des fonctions du commissaire. La Cour juge dans la présente
affaire que le Board ici concerné est régi de manière contraire à la
Constitution fédérale. L’organisation du Board n’est pas conforme à l’Article
II de la Constitution fédérale qui attribue le pouvoir exécutif au Président
des Etats-Unis. Sans la compétence de superviser le Board, ou sans la
compétence d’attribuer les erreurs du Board à ceux qu’il peut superviser, le
Président des Etats-Unis n’est plus juge de la conduite du Board. Le Président
ne peut ni s’assurer que les lois sont exécutées de manière conforme, ni ne
peut être tenu responsable pour le cas où un membre du Board viendrait à violer
ses devoirs. Si cette dispersion de responsabilité était maintenue, le Congrès
fédéral pourrait multiplier ce type de schéma en ajoutant d’autres cas de
maintien des fonctions sauf possibilité de révocation pour « good
cause ». Une telle dilution de pouvoir emporte avec elle une dilution de
responsabilité. Sans une chaîne de commandement claire et effective, le public
ne peut pas déterminer à qui reprocher une mesure considérée comme pernicieuse.
Les restrictions prévues par la loi fédérale examinée dans la présente affaire
sont par conséquent incompatibles avec le principe de la séparation des
pouvoirs prévu par la Constitution fédérale.
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