Second Amendment: right to bear arms: two years ago,
in District of Columbia v. Heller, 554 U. S. ___, this Court held
that the Second Amendment protects the right to keep and bear arms for the
purpose of self-defense and struck down a District of Columbia law that banned
the possession of handguns in the home; the Fourteenth Amendment incorporates
the Second Amendment right, recognized in Heller, to keep and bear arms
for the purpose of self-defense; the Bill of Rights, including the Second
Amendment, originally applied only to the Federal Government, not to the
States, see, e.g., Barron ex rel. Tiernan v. Mayor of Baltimore,
7 Pet. 243, 247, but the constitutional Amendments adopted in the Civil War’s
aftermath fundamentally altered the federal system. Four years after the
adoption of the Fourteenth Amendment, this Court held in the Slaughter-House
Cases, that the Privileges or Immunities Clause protects only those rights
“which owe their existence to the Federal government, its National character,
its Constitution, or its laws,” 16 Wall., at 79, and that the fundamental
rights predating the creation of the Federal Government were not protected by
the Clause, id., at 76. Under this narrow reading, the Court held that
the Privileges or Immunities Clause protects only very limited rights. Id., at
79–80. Subsequently, the Court held that the Second Amendment applies only to
the Federal Government in Cruikshank, 92 U. S. 542, Presser, 116
U. S. 252, and Miller, 153 U. S. 535, the decisions on which the Seventh
Circuit relied in this case; the Court must decide whether that right is
fundamental to the Nation’s scheme of ordered liberty, Duncan v. Louisiana,
391 U. S. 145, 149, or, as the Court has said in a related context, whether it
is “deeply rooted in this Nation’s history and tradition,” Washington v.
Glucksberg, 521 U. S. 702, 721. Heller points unmistakably to the
answer. Self-defense is a basic right, recognized by many legal systems from
ancient times to the present, and the Heller Court held that individual
self-defense is “the central component” of the Second Amendment right. 554 U.
S., at ___, ___; Heller explored the right’s origins in English law and
noted the esteem with which the right was regarded during the colonial era and
at the time of the ratification of the Bill of Rights; that understanding
persisted in the years immediately following the Bill of Rights’ ratification
and is confirmed by the state constitutions of that era, which protected the
right to keep and bear arms (U.S.S.Ct., 28.06.10, McDonald v. Chicago, J. Alito).
Deuxième
Amendement de la Constitution fédérale : droit de porter une arme : deux
ans avant la présente décision rendue en 2010, la Cour Suprême fédérale a jugé
que le Deuxième Amendement protège le droit de détenir et de porter une arme
dans un but d’autodéfense et, conséquemment, annula une loi du District de
Columbia qui interdisait la possession d’armes de poing au domicile. Le
Quatorzième Amendement incorpore le droit de détenir et de porter des armes à
des fins d’autodéfense déduit du Deuxième Amendement. Le Bill of Rights, qui
comprend le Deuxième Amendement, ne s’appliquait à l’origine qu’au Gouvernement
fédéral, et non pas aux états. Mais les Amendements constitutionnels adoptés
suite à la guerre civile ont fondamentalement modifié le système fédéral.
Quatre ans après l’adoption du Quatorzième Amendement, la Cour a jugé dans sa
jurisprudence Slaughter-House que la Clause dite des Privilèges et Immunités ne
protègeait que les droits qui doivent leur existence au Gouvernement fédéral, à
leur caractère national, à la Constitution fédérale ou aux lois fédérales, et a
jugé que les droits fondamentaux antérieurs à la création du Gouvernement
fédéral n’étaient pas protégés par dite Clause. Selon cette interprétation
étroite, la Cour précisa que la Clause des Privilèges ou Immunités ne
protégeait que des droits très limités. Ultérieurement, la Cour jugea que le
Deuxième Amendement ne s’appliquait qu’au Gouvernement fédéral. En l’espèce, la
Cour doit décider si ce droit est fondamental au schéma national de liberté
ordonnée, ou si ce droit est profondément enraciné dans l’histoire et la
tradition du pays. La jurisprudence Heller apporte la réponse :
l’autodéfense est un droit de base, reconnu par de nombreux systèmes juridiques
des temps anciens à ce jour. L’autodéfense, de nature individuelle, est la
composante centrale du droit déduit du Deuxième Amendement. La décision Heller
explore les origines de ce droit dans le droit anglais et met en évidence
l’estime avec laquelle ce droit était regardé pendant l’époque coloniale et à
l’époque de la ratification du Bill of Rights. Cette conception a persisté dans
les années qui ont immédiatement suivi la ratification du Bill of Rights et se
trouve confirmée par les constitutions des états de cette époque, lesquelles
protégeaient le droit de détenir et de porter des armes.
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