First Amendment: political speech: Arizona: Arizona’s
matching funds scheme substantially burdens political speech and is not
sufficiently justified by a compelling interest to survive First Amendment
scrutiny; petitioners contend that their political speech is substantially
burdened in the same way that speech was burdened by the so-called
“Millionaire’s Amendment” of the Bipartisan Campaign Reform Act of 2002, which
was invalidated in Davis v. Federal Election Comm’n, 554 U. S.
724. That law—which permitted the opponent of a candidate who spent over
$350,000 of his personal funds to collect triple the normal contribution
amount, while the candidate who spent the personal funds remained subject to
the original contribution cap—unconstitutionally forced a candidate “to choose
between the First Amendment right to engage in unfettered political speech and
subjection to discriminatory fundraising limitations.” Id., at 739. This
“unprecedented penalty” “imposed a substantial burden on the exercise of the
First Amendment right to use personal funds for campaign speech” that was not
justified by a compelling government interest. Id., at 739–740.
(2) The logic of Davis largely controls here.
Once a privately financed candidate has raised or spent more than the State’s
initial grant to a publicly financed candidate, each personal dollar the
privately financed candidate spends results in an award of almost one
additional dollar to his opponent. The privately financed candidate must
“shoulder a special and potentially significant burden” when choosing to
exercise his First Amendment right to spend funds on his own candidacy. 554 U.
S., at 739. If the law at issue in Davis imposed a burden on candidate
speech, the Arizona law unquestionably does so as well; Arizona’s matching
funds provision is not “ ‘justified by a compelling state interest,’ ” Davis,
supra, at 740; this Court has repeatedly rejected the argument that the government has a compelling state
interest in “leveling the playing field” that
can justify undue burdens on political speech, see, e.g., Citizens United,
supra, at ___, and the burdens imposed by matching funds cannot be
justified by the pursuit of such an interest; burdening
a candidate’s expenditure of his own funds on his own campaign does not further
the State’s anticorruption interest; moreover, “the interest in alleviating the
corrupting influence of large contributions is served by . . . contribution
limitations.” Buckley, supra, at 55. Given Arizona’s contribution
limits, some of the most austere in the Nation, its strict disclosure
requirements, and the general availability of public funding, it is hard to
imagine what marginal corruption deterrence could be generated by the matching
funds provision; evaluating the wisdom of public financing as a means of
funding political candidacy is not the Court’s business. But determining
whether laws governing campaign finance violate the First Amendment is. The
government “may engage in public financing of election campaigns,” and doing so
can further “significant governmental interests.” Buckley, 424 U. S., at
57, n. 65, 92–93, 96. But the goal of creating a viable public financing scheme
can only be pursued in a manner consistent with the First Amendment. Arizona’s
program gives money to a candidate in direct response to the campaign speech of
an opposing candidate or an independent group. It does this when the opposing
candidate has chosen not to accept public financing, and has engaged in
political speech above a level set by the State. This goes too far (U.S.S.Ct., 27.06.11,
Arizona Free Enterprise Club’s Freedom Club PAC v. Bennett, C.J. Roberts).
Premier Amendement : discours politique : état de
l’Arizona : financement par l’état des campagnes électorales. Le droit de
l’Arizona qui prévoit un système de mise à disposition de fonds équivalents
pour les divers candidats est contraire au Premier Amendement. Il interfère
substantiellement avec la notion d’expression politique sans être suffisamment
justifié par un intérêt prépondérant de l’état. Dans une autre affaire, la Cour
avait également annulé comme contraire au Premier Amendement une loi fédérale
qui permettait par exemple à l’adversaire d’un candidat à une élection candidat
qui avait dépensé 350'000 dollars de sa fortune personnelle, de recevoir de
l’état un financement équivalent au triple de la contribution normale, tandis
que le candidat qui avait dépensé sa propre fortune ne recevait de l’état que
le montant de base fixé par dite loi. De la sorte, le candidat ayant engagé ses
propres deniers était obligé de choisir entre (1) son droit déduit du Premier
Amendement de s’engager pleinement dans le débat politique et (2)
l’assujettissement à des limitations discriminatoires de levées de fonds. Cette
pénalité sans précédent imposait un fardeau substantiel sur l’exercice du droit
déduit du Premier Amendement d’utiliser ses fonds personnels pour financer sa
campagne électorale, un fardeau qui n’était pas justifié par un intérêt
prépondérant du gouvernement. La logique de cette précédente affaire s’impose
dans la présente espèce. In casu, selon la loi en question de l’Arizona, dès
qu’un candidat qui finance lui-même sa campagne électorale a levé des fonds ou
a utilisé de sa fortune pour un montant plus grand que le montant attribué par
l’état à son adversaire, chaque dollar additionnel qu’il utilisera (de sa
propre fortune ou de ses efforts pour lever des fonds privés) sera compensé par
une attribution équivalente à son adversaire. Cette loi de l’Arizona n’est pas
justifiée par un intérêt public prépondérant. Notamment, l’intérêt public de
prévenir l’influence corruptrice d’importantes contributions données à un
candidat peut être atteint par des limitations des contributions au sens de la
jurisprudence Buckley. Par ailleurs, il est difficile d’imaginer comment la loi
ici annulée de l’état de l’Arizona pourrait décourager une corruption
marginale, considérant que l’Arizona a fixé des limites de contributions parmi les
plus sévères du pays, a fixé de strictes exigences de divulgation, et a prévu
un système de disponibilité générale de financement public. La Cour n’est
certes pas compétente pour évaluer la sagesse du principe de financement public
comme moyen de financement des campagnes électorales. Mais la Cour est
compétente pour déterminer si une loi qui régit le financement des campagnes
électorales porte ou non atteinte au Premier Amendement. Le gouvernement peut
contribuer financièrement aux campagnes électorales, et ce faisant, poursuivre
un intérêt public significatif (jurisprudence Buckley). Mais le but de mettre
en place un système de financement public viable ne peut être atteint que d’une
manière conforme au Premier Amendement. Le programme de l’état de l’Arizona
procure des fonds à un candidat en réponse directe à la liberté d’expression de
l’adversaire ou de son comité indépendant. Cette attribution de fonds est faite
alors que l’adversaire a choisi de renoncer à un financement public et a
financé sa liberté d’expression au-delà d’un niveau fixé par l’état. Cette
législation va trop loin, elle est contraire au Premier Amendement.