Standing: powers reserved to States: she entered a
conditional guilty plea, reserving the right to appeal the ruling on the
statute’s validity; Bond has standing to challenge the federal statute on
grounds that the measure interferes with the powers reserved to States; federalism
has more than one dynamic. In allocating powers between the States and National
Government, federalism “ ‘secures to citizens the liberties that derive from
the diffusion of sovereign power,’ ” New York v. United States,
505 U. S. 144, 181. It enables States to enact positive law in response to the
initiative of those who seek a voice in shaping the destiny of their own times,
and it protects the liberty of all persons within a State by ensuring that law
enacted in excess of delegated governmental power cannot direct or control
their actions. See Gregory v. Ashcroft, 501 U. S. 452, 458. Federalism’s
limitations are not therefore a matter of rights belonging only to the States.
In a proper case, a litigant may challenge a law as enacted in contravention of
federalism, just as injured individuals may challenge actions that transgress, e.g.,
separation-of-powers limitations, see, e.g., INS v. Chadha,
462 U. S. 919. The claim need not depend on the vicarious assertion of a
State’s constitutional interests, even if those interests are also implicated; the
Government errs in contending that Bond should be permitted to assert only that
Congress could not enact the challenged statute under its enumerated powers but
that standing should be denied if she argues that the statute interferes with
state sovereignty (U.S.S.Ct., 16.06.11, Bond v. U.S., J. Kennedy).
Qualité pour contester
en justice la validité d’une loi fédérale ; compétences réservées aux
états : en l’espèce, dans le cadre d’une procédure pénale, la prévenue admit
conditionnellement sa culpabilité, se réservant le droit de recourir contre une
décision de condamnation en invoquant l’invalidité d’une loi fédérale. La
prévenue est fondée à invoquer l’invalidité d’une loi fédérale en soutenant
qu’elle interfère avec les compétences réservées aux états. Le fédéralisme
représente davantage qu’une seule dynamique. En répartissant les compétences
entre les états et le Gouvernement fédéral, le fédéralisme sauvegarde, en
faveur des citoyens, les libertés qui dérivent de la diffusion du pouvoir du
souverain. Le fédéralisme permet aux états d’édicter des lois au sens formel en
réponse à l’initiative de ceux qui cherchent à faire entendre leur voix dans le
cadre de la formation de la destinée de leur temps, et il protège la liberté de
chaque résident d’un état en assurant qu’une loi promulguée hors du cadre des
compétences gouvernementales déléguées ne pourra diriger ou contrôler leurs
actions. Les limitations découlant du fédéralisme permettent aussi bien aux
états qu’aux individus de faire valoir leurs droits à ce niveau. Dans un cas
approprié, un requérant peut contester la validité d’une loi en invoquant
qu’elle contrevient au principe du fédéralisme, tout comme une personne qui
subit un préjudice peut contester une action qui porte atteinte par exemple aux
limitations découlant de la séparation des pouvoirs. De telles contestations
n’ont nullement besoin de dépendre d’une invocation parallèle des intérêts
constitutionnels de l’état, même si ces intérêts sont aussi concernés. Le
Gouvernement se trompe en soutenant que le requérant ne peut qu’invoquer que le
Congrès n’était pas compétent pour promulguer la loi disputée sous l’angle de
ses pouvoirs délimités par la Constitution fédérale. Le requérant peut aussi
invoquer que la loi contestée interfère avec la souveraineté des états, cela
sans risquer de perdre sa qualité pour agir et pour appeler (Standing).
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