First Amendment: freedom of speech: video games: video
games qualify for First Amendment protection. Like protected books, plays, and
movies, they communicate ideas through familiar literary devices and features
distinctive to the medium; the most basic principle—that government lacks the
power to restrict expression because of its message, ideas, subject matter, or
content, Ashcroft v. American Civil Liberties Union, 535 U. S.
564, 573—is subject to a few limited exceptions for historically unprotected
speech, such as obscenity, incitement, and fighting words. But a legislature
cannot create new categories of unprotected speech simply by weighing the value
of a particular category against its social costs and then punishing it if it
fails the test. See United States v. Stevens, 559 U. S. ___,
___.; this country has no tradition of specially restricting children’s access
to depictions of violence. And California’s claim that “interactive” video
games present special problems, in that the player participates in the violent
action on screen and determines its outcome, is unpersuasive; because the Act
imposes a restriction on the content of protected speech, it is invalid unless
California can demonstrate that it passes strict scrutiny, i.e., it is
justified by a compelling government interest and is narrowly drawn to serve
that interest. R. A. V. v. St. Paul, 505 U. S. 377, 395.
California cannot meet that standard (U.S.S.Ct., 27.06.11, Brown v.
Entertainment Merchants Assn., J. Scalia).
Premier Amendement : liberté d’expression : jeux vidéos :
les jeux vidéos bénéficient de la protection conférée par le Premier
Amendement. Tout comme dans le cadre de la protection accordée aux livres, aux
productions théâtrales, et aux productions cinématographiques, ils communiquent
des idées au travers de moyens familiers distincts du moyen de communication.
Le principe de base, selon lequel le gouvernement ne dispose pas du pouvoir de
restreindre l’expression quand la restriction est motivée par le message ou les
idées convoyées, est l’objet de quelques exceptions historiques (par exemple
obscénité, incitation à l’illicéité, fighting words). Mais le législateur d’un
état n’est pas compétent pour créer de nouvelles catégories d’expressions non
protégées par le Premier Amendement simplement en comparant la valeur d’une
catégorie particulière avec ses coûts sociaux pour ensuite punir ladite
catégorie si elle ne satisfait pas au test. Les Etats-Unis ne connaissent pas
la tradition de spécialement restreindre l’accès des enfants aux
représentations de caractère violent. N’est pas considéré comme pertinent
l’argument de la Californie selon lequel les jeux vidéos interactifs présentent
des problèmes spéciaux en ce que les joueurs participent à la violence de l’action
à l’écran et déterminent le résultat de cette violence. Du fait que la loi
discutée dans la présente affaire impose une restriction au contenu d’une
expression protégée, dite loi est invalide, à moins que l’état de Californie ne
puisse démontrer que la loi passe le test de « strict scrutiny »,
soit qu’elle est justifiée par un intérêt gouvernemental prépondérant et
qu’elle est étroitement limitée pour servir cet intérêt. La Californie ne peut ici satisfaire ce standard.
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