Ethics: recusal law:
legislators: First Amendment: The Nevada Ethics in Government Law is not
unconstitutionally overbroad; (a) That law prohibits
a legislator who has a conflict both from voting on a proposal and from
advocating its passage or failure. If it was constitutional to exclude Carrigan
from voting, then his exclusion from advocating during a legislative session
was not unconstitutional, for it was a reasonable time, place, and manner
limitation. See Clark v. Community for Creative Non-Violence, 468
U. S. 288, 293.
(b) “A ‘universal and long-established’
tradition of prohibiting certain conduct creates ‘a strong presumption’ that
the prohibition is constitutional.’ ” Republican Party of Minn. v. White,
536 U. S. 765, 785. Here, dispositive evidence is provided by “early
congressional enactments,” which offer “ ‘contemporaneous and weighty evidence
of the Constitution’s meaning,’ ” Printz v. United States, 521 U.
S. 898, 905. Within 15 years of the founding, both the House and the Senate
adopted recusal rules. Federal conflict-of-interest rules applicable to judges
also date back to the founding. The notion that Nevada’s recusal rules violate
legislators’ First Amendment rights is also inconsistent with long-standing
traditions in the States, most of which have some type of recusal law; restrictions
on legislators’ voting are not restrictions on legislators’ protected speech. A
legislator’s vote is the commitment of his apportioned share of the
legislature’s power to the passage or defeat of a particular proposal. He casts
his vote “as trustee for his constituents, not as a prerogative of personal
power.” Raines v. Byrd, 521 U. S. 811, 821. Moreover, voting is
not a symbolic action, and the fact that it is the product of a deeply held or
highly unpopular personal belief does not transform it into First Amendment
speech. Even if the mere vote itself could express depth of belief (which it
cannot), this Court has rejected the notion that the First Amendment confers a
right to use governmental mechanics to convey a message. See, e.g., Timmons v.
Twin Cities Area New Party, 520 U. S. 351. Doe v. Reed,
561 U. S. ___, distinguished (U.S.S.Ct., 13.06.11, Nevada Comm’n on Ethics v.
Carrigan, J. Scalia).
Déontologie : droit de la récusation : s’agissant d’un membre
du législatif d’un état : Premier Amendement : la Cour juge que les
règles déontologiques qui s’appliquent à l’activité gouvernementale, édictées
par l’état du Nevada à l’usage de ses propres autorités, ne sont pas d’une
amplitude inconstitutionnelle. Ce droit du Nevada implique la récusation d’un
membre du législatif en cas de conflit d’intérêt, que ce soit en sa qualité de
votant pendant les sessions du législatif, ou en sa qualité d’intervenant pour
promouvoir ou critiquer un projet de loi. Dans la présente affaire, il était
conforme à la Constitution fédérale de récuser un membre du législatif et
l’empêcher ainsi de voter sur un projet, de sorte qu’il était aussi conforme à
la Constitution de l’empêcher de promouvoir ou critiquer dit projet pendant une
session du législatif. En effet, ces restrictions constituent des limitations
raisonnables dans le temps, quant au lieu et quant à la manière. La Cour
précise en outre qu’une tradition universelle et établie de longue date
consistant à prohiber certains types de conduite créé une forte présomption que
la prohibition est constitutionnelle. Le jugement rendu dans la présente
affaire s’accorde avec les promulgations législatives des premiers Congrès qui
sont de poids pour interpréter la Constitution fédérale. Dans les 15 ans
suivant la fondation de l’état fédéral, aussi bien la Chambre des Représentants
que le Sénat ont adopté des règles de récusation. Les règles de conflits
d’intérêts fédérales applicables à l’ordre judiciaire sont également
contemporaines à la naissance de l’état fédéral. L’idée que les règles de
récusation de l’état du Nevada violeraient les droits des membres du législatif
découlant du Premier Amendement de la Constitution fédérale est inconsistante
face aux traditions bien établies dans les états, la plupart d’entre eux
disposant de règles régissant les questions de récusation. Des restrictions aux
votes des membres du législatif ne constituent pas des restrictions à la
liberté d’expression de ces membres. L’acte de voter d’un membre du législatif
relève de la mise en pratique de l’attribution qui lui a été offerte d’une part
du pouvoir législatif dans le passage ou la défaite d’un projet de loi. Il vote
en tant que personne de confiance au nom de ses constituants, et non pas sur la
base d’un pouvoir personnel. Par ailleurs, voter n’est pas un acte symbolique,
et le fait que le vote soit le produit d’une conviction personnelle populaire
ou impopulaire ne transforme pas l’acte de voter en une expression protégée par
le Premier Amendement. A cet égard, la Cour a rejeté dans sa jurisprudence la
notion que le premier Amendement confère un droit d’utiliser la mécanique
gouvernementale pour convoyer un message.
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