Drug: Anti-Drug Abuse Act of 1986 (ADAA);
21 U. S. C. §841(b)(1)(A); “Cocaine base,” as used in §841(b)(1), means not
just “crack cocaine,” but cocaine in its chemically basic form; the most
natural reading of “cocaine base” in clause (iii) is cocaine in its chemically
basic form—i.e., the molecule found in crack cocaine, freebase, and coca
paste. On its plain terms, then, “cocaine base” reaches more broadly than just
crack cocaine. In arguing to the contrary, D.P. urges the Court to stray
far from the statute’s text, which nowhere contains the term “crack cocaine.”
The Government’s reading, on the other hand, follows the words Congress chose
to use. D.P. is correct that “cocaine base” is technically redundant—chemically
speaking, cocaine is a base. But Congress had good reason to use
“cocaine base”—to make clear that clause (iii) does not apply to offenses
involving cocaine hydrochloride (i.e., powder cocaine) or other nonbasic
cocaine-related substances. At the time the statute was enacted, “cocaine” was
commonly used to refer to powder cocaine, and the scientific and medical
literature often uses “cocaine” to refer to all cocaine-related
substances, including ones that are not chemically basic (U.S.S.Ct., 09.06.11,
DePierre v. U.S., J. Sotomayor).
Stupéfiants : loi fédérale contre l’abus de stupéfiants de 1986 :
interprétation des termes « cocaïne base » tels qu’apparaissant dans
l’un des paragraphes de la loi : cocaïne base ne signifie pas uniquement
« crack cocaïne », mais aussi la cocaïne dans sa forme chimique de
base. Une lecture la plus naturelle de « cocaïne base » conduit à
cette interprétation. La cocaïne dans sa forme chimique de base comprend donc
le « crack cocaïne », la « freebase », et la « coca
paste ». Le recourant soutient à juste titre que la notion de cocaïne base
est tautologique en ce sens que chimiquement parlant la cocaïne est une base.
Mais le Congrès avait de bonnes raisons d’utiliser les termes de « cocaïne
base », de manière à indiquer clairement que la disposition légale ne
s’applique pas à des infractions impliquant la cocaïne en poudre ou impliquant
d’autres substances constituées de cocaïne non basique. A l’époque ou la loi a
été adoptée, le terme « cocaïne » était communément utilisé pour
évoquer la cocaïne en poudre, et la littérature scientifique et médicale usait
souvent le terme « cocaïne » pour se référer à toutes les substances
liées à la cocaïne, y compris celles qui ne sont pas chimiquement basiques.
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