Fourth Am.: exclusionary rule: searches conducted in
objectively reasonable reliance on binding appellate precedent are not subject
to the exclusionary rule; the exclusionary rule’s sole purpose is to deter
future Fourth Amendment violations, e.g.,
Herring v. United States, 555 U. S. 135, 141,
and its operation is limited to situations in which this purpose is “thought
most efficaciously served,” United
States v. Calandra, 414
U. S. 338, 348. For exclusion to be appropriate, the deterrence benefits of
suppression must outweigh the rule’s heavy costs. Under a line of cases
beginning with United States v.
Leon, 468 U. S. 897, the result
of this cost-benefit analysis turns on the “flagrancy of the police misconduct”
at issue. Id., at 909, 911.
When the police exhibit “deliberate,” “reckless,” or “grossly negligent”
disregard for Fourth Amendment rights, the benefits of exclusion tend to
outweigh the costs. Herring, supra,
at 144. But when the police act with an objectively reasonable good-faith
belief that their conduct is lawful, or when their conduct involves only
simple, isolated negligence, the deterrent value of suppression is diminished,
and exclusion cannot “pay its way.” See Leon,
supra, at 909, 919, 908, n. 6; Herring, supra, at 137; although the search in this case turned out to be
unconstitutional under Gant,
Davis concedes that the officers’ conduct was in strict compliance with
then-binding Circuit law and was not culpable in any way. Under this Court’s
exclusionary-rule precedents, the acknowledged absence of police culpability
dooms Davis’s claim (U.S.S.Ct., 16.06.11, Davis v. U.S., J. Alito).
Quatrième Amendement : règle de l’exclusion, selon laquelle des preuves
obtenues en violation du Quatrième Amendement doivent être ignorées par le
Tribunal. Des recherches et des fouilles policières conduites en conformité
objectivement raisonnable aux décisions judiciaires d’un tribunal supérieur du
lieu de commission ne sont pas soumises à la règle de l’exclusion. Les moyens
de preuve ainsi acquis seront admis au procès pénal. Le seul but de la règle de
l’exclusion est de dissuader de futures violations du Quatrième Amendement.
Pour que l’exclusion d’un moyen de preuve soit appropriée, l’effet dissuasif
résultant de la suppression de la preuve doit peser davantage que le coût élevé
que constitue la suppression d’une preuve. Est déterminante à ce niveau la
question de savoir si l’inconduite de la police était ou non flagrante, si la
police a ou non montré une attitude qui dénote une non-prise en compte
délibérée ou sérieusement négligente du Quatrième Amendement. Mais lorsque la
police agit avec l’opinion, basée sur une bonne foi raisonnablement objective,
que sa conduite est conforme au droit, l’effet dissuasif d’une suppression de
preuve est diminué, de sorte que la preuve pourra être admise. Il en va de même
si la conduite de la police n’implique qu’une négligence simple et isolée. Dans
la présente affaire, il est admis que la police n’a pas respecté les exigences
du Quatrième Amendement, mais il est aussi admis que la police s’est conformée
à la jurisprudence de la Cour d’appel du circuit de son état, de sorte que la
preuve ne saurait être exclue du procès.
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