Labor
law: retaliation: petition clause: a government employer’s allegedly
retaliatory actions against an employee do not give rise to liability under the
Petition Clause unless the employee’s petition relates to a matter of public
concern. The Third Circuit’s conclusion that the public concern test does not
limit public employees’ Petition Clause claims is incorrect; a public employee
suing his employer under the First Amendment’s Speech Clause must show that he
spoke as a citizen on a matter of public concern. Connick v. Myers,
461 U. S. 138, 147. Even where the employee makes that showing, however, courts
balance his employee’s right to engage in speech against the government’s
interest in promoting the efficiency and effectiveness of the public services
it performs through its employees. Pickering
v. Board of Ed. of Township
High School Dist. 205, Will Cty., 391 U. S. 563, 568. Although cases
might arise in which special Petition Clause concerns would require a distinct
analysis, public employees’ retaliation claims do not call for this divergence.
The close connection between the rights of speech and petition has led Courts
of Appeals other than the Third Circuit to apply the public concern test to
public employees’ Petition Clause claims. This approach is justified by the
substantial common ground in the definition and delineation of these rights; the
substantial government interests that justify a cautious and restrained
approach to protecting public employees’ speech are just as relevant in
Petition Clause cases. A petition, no less than speech, can interfere with
government’s efficient and effective operation by, e.g., seeking results that “contravene governmental policies or
impair the proper performance of governmental functions,” Garcetti v. Ceballos, 547 U. S. 410, 419. A petition taking the form of a
lawsuit against the government employer may be particularly disruptive,
consuming public officials’ time and attention, burdening their exercise of
legitimate authority, and blurring the lines of accountability between them and
the public. Here, for example, Guarnieri’s attorney invited the jury to review
myriad details of government decisionmaking. It is precisely to avoid this sort
of intrusion into internal governmental affairs that this Court has held that,
“while the First Amendment invests public employees with certain rights, it
does not empower them to ‘constitutionalize the employee grievance.’ ” Id., at 420. Interpreting the Petition Clause to apply even
where matters of public concern are not involved would be unnecessary, or even
disruptive, when there is already protection for the public employees’ rights
to file grievances and litigate. Adopting a different rule for Petition Clause
claims would provide a ready means for public employees to circumvent the
public concern test’s protections and aggravate potential harm to the
government’s interests by compounding the costs of complying with the
Constitution; Guarnieri’s claim that applying the public concern test to the
Petition Clause would be inappropriate in light of the private nature of many
petitions for redress lacks merit. Although the Clause undoubtedly has force
and application in the context of a personal grievance addressed to the
government, petitions to the government assume an added dimension when they
seek to advance political, social, or other ideas of interest to the community
as a whole. The Clause’s history reveals the frequent use of petitions to
address a wide range of political, social, and other matters of great public
import and interest; the framework used to govern public employees’ Speech
Clause claims, when applied to the Petition Clause, will protect both the
government’s interests and the employee’s First Amendment right. If a public
employee petitions as an employee on a matter of purely private concern, his
First Amendment interest must give way, as it does in speech cases. San
Diego v. Roe, 543 U. S. 77, 82–83. If he petitions as a citizen on a
matter of public concern, his First Amendment interest must be balanced against
the government’s countervailing interest in the effective and efficient
management of its internal affairs. Pickering, supra, at 568. If that
balance favors the public employee, the First Amendment claim will be
sustained. If the balance favors the employer, the employee’s First Amendment
claim will fail even though the petition is on a matter of public concern. As under
the Speech Clause, whether a petition relates to a matter of public concern
will depend on its “content, form, and context . . . , as revealed by the whole
record.” Connick, supra, at 147–148, n. 7. The forum in which a petition
is lodged will also be relevant. See Snyder v. Phelps, 562 U. S.
___, ___. A petition filed with a government employer using an internal
grievance procedure in many cases will not seek to communicate to the public or
to advance a political or social point of view beyond the employment context (U.S.S.Ct.,
20.06.11, Borough of Duryea v. Guarnieri, J. Kennedy).
Droit du
travail, employés du Gouvernement fédéral, leur droit de pétition découlant du
Premier Amendement de la Constitution fédérale : de manière générale, un
employé public qui se plaint d’un acte de représailles de son employeur (le
Gouvernement fédéral) n’entraîne pas la responsabilité de l’employeur, à moins
que la pétition de l’employé ne se réfère à une matière d’intérêt public. La
conclusion du Troisième circuit selon laquelle le test de l’intérêt public ne
limite pas les prétentions de l’employé fondées sur son droit de pétition est
incorrecte. Un employé public qui actionne son employeur sous l’angle de la
liberté d’expression garantie par le Premier Amendement doit démontrer qu’il a
exercé son droit de parole en tant que citoyen sur un sujet d’intérêt public. Même
quand l’employé parvient à le démontrer, cependant, les Tribunaux balancent le
droit de l’employé à sa libre expression avec l’intérêt gouvernemental à la
promotion de l’efficience et de l’effectivité du service public rendu par le
Gouvernement à travers ses employés. La proximité entre la liberté d’expression
et le droit de pétition a conduit diverses cours d’appel fédérales autres que
le Troisième circuit à appliquer le test de l’intérêt public aux prétentions
des employés publics basées sur le droit de pétition. Cette approche est
justifiée par la fondation commune de la définition et du cadre de ces deux
droits. L’intérêt gouvernemental substantiel qui justifie une approche prudente
et restreinte s’agissant de la protection de la liberté d’expression des
employés publics est de la même manière relevant dans les affaires liées au
droit de pétition. Une pétition, aussi bien qu’un discours, peut interférer
avec les opérations effectives et efficientes, par exemple en recherchant des
résultats qui contreviennent à la politique gouvernementale ou qui portent
atteinte à l’exécution des tâches gouvernementales. Une pétition qui prend la
forme d’une action en justice contre le Gouvernement peut être particulièrement
perturbatrice, impliquant pour les employés de la défenderesse d’y consacrer
beaucoup de temps, au détriment de leurs tâches usuelles. Interpréter le droit
de pétition comme s’appliquant également lorsque des intérêts publics ne sont
pas en jeu n’est pas nécessaire, quand des moyens de protection sont déjà en
place, permettant à l’employé public de faire valoir ses prétentions et de
saisir la justice. Le droit de pétition déploie sa force et s’applique dans le
contexte de prétentions de personnes privées adressées au Gouvernement, ces
pétitions présentant une valeur ajoutée lorsqu’elles cherchent à promouvoir des
idées politiques ou sociales intéressant l’ensemble de la communauté. Si un
employé public dépose une pétition en tant qu’employé portant sur une question
purement privée, son intérêt découlant du Premier Amendement cède le pas, tout
comme dans les cas liés à la liberté de parole. Si l’employé public dépose une
pétition en tant que citoyen sur un sujet d’intérêt public, ses droits
découlant du Premier Amendement doivent être mis en balance avec les intérêts
du Gouvernement à un management effectif et efficient de ses affaires internes.
Si cette balance des intérêts penche en faveur de l’employé public, sa
prétention basée sur le Premier Amendement s’avère bien fondée. Si la balance
des intérêts penche en faveur de l’employeur, les prétentions de l’employé
fondées sur le Premier Amendement seront rejetées, même si la pétition porte
sur un sujet d’intérêt public. Comme pour la Clause garantissant la liberté
d’expression, déterminer si une pétition relève de l’intérêt public dépend de
son contenu, de sa forme et de son contexte, tels que révélés par l’ensemble du
dossier.
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